Twitter travaille sur une série d'outils de tri sélectif pour les journalistes, notamment à l'occasion d'événements importants créant un volume important de tweets, a annoncé hier à San Francisco son PDG Dick Costolo.
Quand il se passe quelque chose d'important, "l'expérience partagée est sur Twitter" mais le bruit peut être trop important, a-t-il reconnu lors de la conférence de l'Online News Association. "Nous allons investir de manière significative dans Tweetdeck, qui sera une sorte de Twitter pour les pros".
Twitter travaille pour cela avec des médias et des écoles de journalisme afin de rendre plus utile l'outil pour la recherche et l'investigation.
Costolo a également souligné l'importance croissante de Twitter dans son alliance avec la télévision, "qui ne fait que commencer". Il prévoit notamment des association de plus en plus pertinentes dans la consommation différé de contenu mais aussi dans la manière d'influencer les retours du public sur la plate-forme.
"Twitter est une société technologique (elle crée une plate-forme) mais c'est un business de média (qui vit de la pub)", a-t-il expliqué.
Interrogé souvent sur les récentes restrictions mises sur l'API de Twitter, Il s'est longuement défendu de vouloir fermer la plate-forme ou de reconstituer un écosystème fermé. "Nous voulons être une plate-forme à la Amazon, où vous bénéficiez de tous les avantages du lieu".
Twitter, qui emploie maintenant 1.300 personnes (contre 80 il y a trois ans), pourrait avant la fin de l'année permettre à ses utilisateurs de reconstituer l'ensemble de leurs tweets et devrait sortir aussi à court terme un "Twitter Analytics".