Les Américains tirent plus de satisfaction économique des médias en ligne que des autres médias traditionnels, selon la dernière étude du cabinet de conseil en stratégie Boston Consulting Group. La prime va aux contenus publiés par le public. Et cette tendance ne fait que commencer.
Le gain net annuel (ce que le consommateur tire d'un média par rapport à ce qu'il investit) s'élève ainsi à 970 $ par an pour l'utilisateur connecté, contre 900 $ pour les médias classiques.
Sur les sept catégories de média étudiées (livres, radio, musique/musique, journaux/magazines, TV/films, jeux vidéos, presse internationale, UGC/réseaux sociaux), l'excédent le plus important vient des contenus publiés par le public (311 $, soit un tiers du gain des médias en ligne), essentiellement via Facebook et YouTube (qui sont gratuits!).
De l'autre côté, ce sont les livres qui génèrent la plus grande valeur dans les médias "off line".
“Le fait que le gain de valeur pour le consommateur soit déjà supérieur dans les médias en ligne est assez extraordinaire compte tenu de leur faible poids économique, autour de 15% du total des médias. Cet excédent est donc appelé à croître, dopé par l'appréciation des utilisateurs pour un nombre toujours plus grand de contenus de qualité et de terminaux", a commenté John Rose, associé du BCG et co-auteur de l'étude.
Le nombre de terminaux par individu a pratiquement doublé en trois ans pour atteindre presque 3 (2,9 exactement). Il devrait dépasser 4 d'ici trois ans. Leur usage se fait déjà bien évidemment de plus en plus en mobilité et se segmente par type d'usage tout au long de la journée. Le nombre d'heures passées en ligne fait un bond de 50% dès que l'utilisateur se sert d'un second appareil connecté.
A noter parmi les autres conclusions de l'étude :
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Plus des deux-tiers des Américains (68 %) ont indiqué avoir accès à des contenus de meilleure qualité qu'il y a trois ans.
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Près des deux-tiers (62 %) citent la valeur unique des ces contenus web comme raison principale de se connecter.
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Plus des trois-quart (77 %) estiment qu'il est de leur responsabilité de trier pour trouver le contenu pertinent et fiable en ligne et qu'ils ont la capacité de le faire efficacement.
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Dans un rapport de 5 contre un, les Américains sont plus enthousiastes sur le potentiel de l'Internet que sur ses risques éventuels.