Alors que le projet de loi sur le Renseignement est actuellement examiné par le Sénat, les citoyens se mobilisent pour protester contre ce texte et le risque de surveillance de masse de notre société.
Pour comprendre les enjeux sur le projets de loi sur le renseignement :
C'est par exemple le cas du collectif « 24 heures avant 1984 » qui a mis en place une "war room" le 4 mai dernier et à remis le couvert ce jeudi 4 juin, afin que les citoyens puissent appeler nos députés et sénateurs pour connaitre leur position face à ce texte.
L’interception de l’ensemble des données des citoyens français en temps réel sur Internet, la surcharge des services de renseignement qui ne seront soumis à aucun contrôle ou encore la légalisation de techniques de contrôle sont des problématiques dont les enjeux et les conséquences sont floues, aussi bien pour les parlementaires que pour les Français.
Cependant, il s’agit bien d’un débat sociétal que le gouvernement tente d’esquiver en ayant mis le projet de loi sous une procédure d'urgence. Surfant sur l'émotion suscitée par les attentats de Charlie Hebdo, ce projet de loi pourrait néanmoins remettre en cause de nombreuses libertés fondamentales propres à nos démocraties.
Enfin, n’oublions pas que ces problématiques doivent trouver des réponses à l’échelle nationale certes, mais qu’elles doivent surtout s’inscrire dans un projet plus global, un projet de loi européen qui permettrait de définir des pratiques et des limites communes aux pays membres, afin d’harmoniser et d’augmenter l’efficacité de ces politiques, censées nous protéger.
Il est encore temps de se mobiliser !
Si vous souhaitez poursuivre le lobbying jusqu'au vote du 9 juin, 24 heures avant 1984 a conçu un outil en ligne : vous y trouverez l'état des lieux de la prospection du jour. En créant un compte, vous pourrez également éditer les positions de vote suite à vos coups de téléphone. Actuellement, la loi passe au Sénat avec 72% pour.
* Image du Une :Capture d'écran Usualsuspect.org
Les internautes sont invités à "se ficher" autour du hashtag #UsualSuspect